Vous ressentez une extrême fatigue ? Vous avez du mal à vous lever pour aller travailler ? Le moindre email ou coup de téléphone vous procure un stress intense ? Peut-être alors que vous êtes en train de faire un burn-out au travail !
Mal professionnel du siècle, le burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel) touche de plus en plus de personnes au travail. Salarié d’une entreprise, profession libéral, fonctionnaire ou encore indépendant/freelance, ce mal peut toucher n’importe qui et surtout à n’importe quel moment.
Table des matières
Burn-out : définition, signification et traduction
Il n’existe pas une définition du burn-out mais plusieurs ! Alors que, il y a encore quelques années, le burn-out était un trouble qui n’était pas pris aux sérieux, l’emploi de ce terme est aujourd’hui couramment employé. La première des raisons est sans nul doute le nombre grandissant de personnes qui se retrouvent en proie à cette maladie.
Selon les spécialistes, ce syndrome d’épuisement professionnel toucherait près de 500 000 personnes en France.
Face à l’importance que prend le burn-out dans notre quotidien, il est important d’être correctement informé à son sujet.
Selon Wikipédia, la définition du burn-out est la suivante :
« Burnout, ou burn-out, est un mot anglais (du verbe to burn out) qui peut se traduire littéralement par « brûler de l’extérieur » et qui signifie saturation, épuisement ».
Selon L’organisation Mondiale de la Santé (OMS), la définition du burn-out est la suivante :
Burn-Out : « Sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d'incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail », telle est la définition du burn-out apportée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Quelles sont les origines du burn-out ?
On retrouve les premières traces du burn-out dans les travaux du psychiatre Herbet Freudenberger.
Ce dernier publia notamment un article du nom de Staff burnout en 1974 dans lequel il évoquait le syndrome d’épuisement professionnel.
À ce moment-là, c’est plutôt l’appellation « syndrome du burn-out » qui sera employé (ou Burn-Out Syndrome en anglais).
Il va même jusqu’à comparer l’état d’une personne malade à celui d’une bougie qui aurait été éclairée pendant de longues heures et qui ne présenterait alors plus qu’une petite flamme abandonnée à elle-même, d’où l’emploi du terme anglais « burn-out ».
Un autre professionnel a eu une importance clef dans la mise en lumière du burn-out : Christina Maslach.
Christina_Maslach, chercheuse en psychologie sociale est connue pour avoir mené différentes recherches au cours des années 1970. Ces dernières lui ont permis de mettre un nom sur ce que l’on appellera le syndrome d’épuisement professionnel.
Elle commença d’abord ses recherches dans les professions médicales pour ensuite l’étendre à d’autres secteurs tels que celui de la justice.
Parmi ses hypothèses sur les causes d’un épuisement professionnel, on retrouve le fait de travailler avec d’autres personnes.
Par cette idée, elle se distingue de Herbert Freudenberger qui pensait quant à lui que les causes du burn-out étaient personnelles.
À la fin des années 1970 et pendant les années 1980, de nombreux articles furent publiés dans des revues professionnelles afin d’évoquer ce syndrome du burn-out. Dans beaucoup d’entre eux, il était possible de retrouver l’évocation d’une activité stressante.
Pour pouvoir étayer leurs hypothèses, les chercheurs ont procédé à quelques études de cas cliniques.
Parmi les conclusions qui ont pu en être tirées, on retrouve le fait que certaines professions étaient considérées comme plus à risques que d’autre.
C’est le cas notamment de celles qui demandaient de fortes sollicitations mentales et émotionnelles ou qui incombaient d’importantes responsabilités.
Pour les spécialistes, le fait de chercher à atteindre des objectifs particulièrement difficiles, si ce n’est impossibles, faisait également partie des risques pouvant entraîner le développement d’un syndrome d’épuisement professionnel.
À noter que c’est également à cette époque que les premiers symptômes du burn-out furent mis en lumière comme par exemple :
- le manque d’attention,
- les problèmes d’insomnie,
- l’irritabilité,
- l’impatience,
- un épuisement physique et psychologique
- des douleurs généralisées.
Quels sont les synonymes du burn-out ?
En faisant des recherches sur le burn-out, il est possible que tu tombes sur d’autres synonyme du burn-out.
Comme je l’ai évoqué précédemment, lors des premiers travaux, l’expression employée était « syndrome du burn-out ». Ce terme étant anglophone, il est possible de trouver un équivalent en français qui sera alors « syndrome d’épuisement professionnel ».
Dans certains cas, il est possible de voir le mot « surmenage professionnel» employé.
Quel est l’inverse du burn-out ?
Toutes les maladies en lien avec l’univers professionnel ne sont pas forcément des « burn-out ».
En effet, dans cet aspect de notre quotidien, il est possible de retrouver différents maux qui peuvent nous affecter.
Si le syndrome d’épuisement professionnel est la conséquence d’une surcharge de travail, l’inverse du burn-out pourra être :
- le brown-out,
- le bore-out.
Le brown-out : qu’est-ce que c’est ?
Alors que le burn-out viendra toucher une personne qui se sent submergée par des tâches professionnelles trop importantes ou une pression toujours plus forte, le brown-out, même si ses causes restent dans le monde professionnel, aura une toute autre origine.
S’il fallait résumer simplement, on pourrait dire que ce trouble viendra toucher ceux qui ne trouvent aucune satisfaction dans leur travail et qui ont l’impression que ce dernier va à l’encontre de toutes les valeurs qu’elles auraient pu se fixer.
Généralement, une personne souffrant de brown-out aura vu tous ses idéaux s’écrouler un à un au fur et à mesure qu’elle avançait dans sa carrière.
Il n’y a pas de secteur d’activité spécifique pouvant être en proie à cette maladie et tout le monde peut en être atteint.
- Elle peut toucher une personne devant faire un travail à mille lieux de sa passion, comme par exemple un artiste accompli qui se trouve à faire des tâches de bureau.
- Elle peut également atteindre une personne sachant pertinent que ce qu’elle fait n’est pas en accord avec ses principes de vie comme par exemple lorsqu’il aura l’impression « d’arnaquer » des personnes afin de leur vendre quelque chose.
De façon générale, une personne souffrant de brown-out aura l’impression de perdre l’amour-propre qu’il pouvait avoir et il y aura un véritable désinvestissement face à son travail.
Ce syndrome touche beaucoup de jeunes qui, après avoir passé des longues années sur les bancs de l’université, ont vu leurs rêves de carrière se détruire face à la réalité du monde du travail.
Ce triste constat entraîne une perte de motivation extrême et une impression de faire un travail « stupide ».
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce trouble ne touche pas seulement quelques personnes en France.
D’après les études qui ont été faites, notamment par l’institut Ipsos, plus de la moitié des travailleurs français se sentent en perte de motivation et se désengagent de leur travail.
Le bore-out : qu’est-ce que c’est ?
Après le burn-out et le brown-out, c’est le bore-out qui fait parler de lui.
Sans surprise, ce trouble touche également les travailleurs qui sont en proie à certains maux.
Dans ce cas présent, ce n’est ni un rythme frénétique de travail ni un emploi dénué de valeur qui seront en cause mais bel et bien un ennui profond.
Si tu as l’impression de t’ennuyer profondément et par moment d’être tout simplement « payer à ne rien faire », tu devrais peut-être te pencher un peu plus sérieusement sur le sujet du bore-out.
D’après les professionnels de la psychologie qui se sont attelés à comprendre ce trouble, passer ses journées à « tuer le temps » serait tout aussi mauvais pour notre santé que de travailler trop.
Une personne atteinte d’un bore-out présentera différents symptômes similaires aux deux troubles précédemment évoqués.
Parmi eux, on retrouve :
- un sentiment d’anxiété permanent,
- une fatigue importante,
- une sensation de déprime.
Malheureusement, il a fallu du temps pour que le burn-out soit accepté comme une véritable maladie, même si le chemin est encore long. Le bore-out a encore du chemin à faire.
Pour beaucoup de personnes, il reste inconcevable que ne rien faire et être payé quand même puisse être une raison de mal-être.
Pour comprendre un peu mieux ce qu’il en est, il faut se pencher sur les conséquences que peut avoir une telle vie professionnelle.
En ne faisant rien de ses journées, on ne peut pas bénéficier d’une stimulation intellectuelle intéressante ce qui peut entraîner un sentiment de dévalorisation très important.
De ce fait, un état de stress peut rapidement s’installer.
Les comportements addictifs sont courants chez les personnes qui souffrent de bore-out.
Une étude a même mis en lumière que ce facteur augmenterait, pour les personnes concernées, de deux à trois fois le risques d’accidents cardiovasculaires en comparaison aux individus exerçant un travail stimulant.
Le burn-out : une maladie professionnelle, mais pas que …
Depuis que le burn-out a pris sa place dans notre langage courant, on parle régulièrement de maladie professionnelle.
De ce fait, la grande majorité des personnes estiment que le terme « burn-out » ne peut être utilisé que dans le monde du travail.
[highlight]Cependant, la réalité est un peu différente et il a pu être constaté que des syndromes de burn-out pouvaient apparaître dans différents aspects de notre vie quotidienne.[/highlight]
Le burn-out au travail ou syndrome d’épuisement professionnel
Tout d’abord, il est important d’évoquer la place que prend le burn-out dans le monde du travail.
Comme je l’ai évoqué à plusieurs reprises, ce syndrome d’épuisement professionnel peut toucher toutes les activités, en particulier celles qui demandent un engagement personnel particulièrement intense.
Les professions où la relation avec d’autres individus sont indispensables, comme par exemple les secteurs du soin et de l’enseignement, possèdent des risques importants en termes de burn-out.
Le stress restera la première cause et, pour comprendre d’où vient le problème, il faudra se pencher du côté des facteurs stressants.
Cela peut par exemple être :
- une surcharge de travail qui se mêle avec une pression temporelle,
- l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ce que l’on fait,
- des faibles récompenses au regard de ce qui aura été accompli,
- etc.
Généralement, c’est la combinaison de plusieurs facteurs stressants qui amèneront une personne à développer un burn-out.
Heureusement, face à la popularisation de ce trouble, les entreprises se doivent d’être de plus en plus attentives sur cette maladie et mettre en place les choses nécessaires afin de protéger leurs salariés.
C’est pourquoi nous voyons fleurir au sein de certaines entreprises, de nouvelle professions : Chief Happiness Officer (CHO) c’est-à-dire Directeur/Directrice du Bonheur. Arnaque ou métier d’avenir, il semble que la profession est pour l’instant du mal à se faire une place dans le monde de l’entreprise comme en atteste cet article.
La définition du burn-out personnel ou de l’épuisement émotionnel
Lorsque l’on va un peu plus loin, on constate que le burn-out peut s’étendre à d’autres aspects de la vie. Notamment par exemple dans notre vie personnelle avec ce que l’on appellera l’épuisement émotionnel.
Chez certains individus, les symptômes du burn-out peuvent venir s’appliquer à leur vie de tous les jours. Le travail ne sera pas seulement en cause.
Cela pourra se traduire par un manque d’efficacité et de motivation dans les différentes tâches de son quotidien. Par exemple prendre soin de soi, de son logement ou faire différentes activités.
On notera également l’apparition de :
- troubles de la concentration,
- perte la mémoire,
- baisse de l’attention.
Une personne devant faire face à un épuisement émotionnel pourra avoir tendance à ne pas trouver ses mots. À oublier certaines choses qui, pourtant, semblent évidentes.
Au même titre que le burn-out professionnel, il est possible de voir apparaître des problèmes de sommeil et une sensation de déprime importante.
Les douleurs physiques, comme par exemple des maux de tête ou musculaires, pourront également se faire sentir.
Généralement, dans ce genre de cas, on aura tendance à parler simplement de « dépression ».
Dans tous les cas, un syndrome d’épuisement, même s’il n’est pas professionnel, n'est pas à prendre à la légère. Une consultation chez un professionnel de la santé reste quelque chose d’indispensable. Dans le cas contraire, il sera probable que l’état de la personne se dégrade de plus en plus.
La définition du burn-out chez l’enfant
Contrairement à ce qu’avancent certaines idées reçues, le burn-out ne viendra pas toucher seulement les adultes en plein cœur de leur vie active.
En effet, certains cas d’épuisement ont pu être relevés chez l’enfant.
Pour comprendre ce phénomène, il faut d’abord se pencher sur « l’état des enfants ».
[highlight]Selon l’UNICEF, 40% des enfants sondés lors d’une enquête nationale souffriraient de souffrances psychologiques.[/highlight]
Au même titre que chez les adultes, le stress s’avère être véritablement maladifs chez certains enfants. Il est primordial de ne pas négliger cet aspect.
Les enfants en proie à un burn-out auront tendance à ressentir une fatigue intense. À se désinvestir de toutes les activités qu’ils seront amenés à faire.
Les psychiatres ont également pu remarquer que ces enfants avaient tendance à ressentir une sensation d’échec permanente.
Parmi les premières situations de stress qui peuvent toucher les enfants on retrouve la pression de devoir réussir à l’école. Cela pourrait être considéré comme leur « vie professionnelle » et donc mettre en lien le syndrome d’épuisement professionnel que peuvent ressentir les adultes.
Alors que certains enfants arrivent bien à se conformer au rythme imposé, d’autres ressentent une pression face aux :
- nombreuses heures de cours qu’ils doivent respectées,
- notes,
- différents contrôles auxquels ils sont soumis,
- Et dans certains cas, aux cours de soutien supplémentaires qu’ils doivent prendre pour espérer réussir.
Les adultes ont tendance à ne pas s’en rendre compte mais le rythme qui es
t imposé au plus petit est bien souvent plus difficile à tenir que celui que l’on aura lors de nos vies professionnelles.
Différents symptômes peuvent aider à reconnaître le burn-out chez l’enfant. Par exemple une fatigue qui s’avère être à la fois physique et intellectuelle.
Comme chez les adultes, les problèmes de sommeil peuvent être un symptôme important à prendre en compte.
On remarquera également que les enfants qui souffrent de burn-out auront plus tendance à tomber malade.
La première des raisons est que leur système immunitaire aura été affaibli. Les troubles physiques qui se manifestent le plus souvent sont généralement :
- les problèmes de peau,
- les maux de tête
- ou bien encore les maux de ventre.
Lorsque l’épuisement sera ancré en lui, on pourra également constater :
- une mauvaise humeur régulière et perceptible,
- un perfectionnisme poussé à l’extrême.
Burn-out maternel, burn-out paternel et burn-out parental : de quoi parle-t-on vraiment ?
Être parent n’est pas toujours facile.
Cependant, la dépression liée à son rôle de mère ou de père reste encore assez tabou. Lorsque l’on regarde d’un peu plus près ce sujet, on constate pourtant qu’ils sont de nombreux parents à devoir s’assoir en face d’un psychologue. Et ce pour faire face au mal-être qu’ils peuvent ressentir dans leur rôle de parent.
Généralement, ces parents se mettent à craquer lorsqu’ils n’arrivent pas à imposer leur autorité. Leurs enfants deviennent ingérables, provoquant ainsi un quotidien infernal.
De nombreux parents devant faire face à un burn-out parental évoquent leur impuissance. L’impression que l’amour qu’ils portent à leurs enfants ne sera jamais suffisant pour que ces derniers soient correctement épanouis.
La sensation de perte revient également souvent et renvoi à l’impression qu’un enfant peut nous échapper un peu plus chaque jour. Notamment lorsque le cadre que l’on essaye de mettre en place ne fonctionne pas.
Au même titre que les formes de burn-out précédemment citées, il est possible de retrouver des symptômes témoignant de cette maladie.
Les mères subissant un burn-out maternel ont généralement tendance à être perfectionniste sur tous les sujets. Tout en se sentant « au bord du gouffre » et constamment sur leurs réserves d’énergie.
On constate également une certainement ambivalence des sentiments envers leurs enfants. Il n’est pas rare qu’un parent perde son sang-froid.
Un épuisement physique et émotionnel peut également être constaté tout comme des troubles de l’humeur et des problèmes de sommeil.
Certains parents se jettent également corps et âme dans leur travail pour fuir ce quotidien devenu pesant.
Chez certains, la peur de rentrer chez soi est également importante, tout comme l’envie de fuir cette situation oppressante.
Pour aller plus loin : Burn-out, les femmes y sont-elles plus sensibles ?
Burn-out familial, burn-out conjugal, de couple ou bien burn-out sentimental
Chez certaines personnes, c’est la vie sentimentale qui sera la cause d’un épuisement certain.
Cette forme de burn-out pourra se traduire par un épuisement à la fois mental et physique où le fait que les attentes ne soient pas conformes à la réalité est généralement en cause.
Les symptômes sont généralement les mêmes que dans les cas que j’ai précédemment évoqués.
On pourra y rajouter une impression de désillusion. Le fait de plus porter aucun espoir dans son couple et de se sentir particulièrement malheureux dans cette relation.
Beaucoup de personnes évoquent également le fait de se sentir « pris au piège ». Malgré ce mal-être, la majorité des personnes en burn-out amoureux ne se sentent pas en mesure de mettre un terme à la relation qu’elles entretiennent avec leur partenaire.
La psychologue Ayala Malach Pines a évoqué le fait que le burn-out sentimental pourrait être causé par une vision de l’amour particulièrement idéalisée. Ainsi, en désaccord avec la réalité.
[highlight]Chez certains couples qui ont connu un début très passionnel, le moment de faire face au stress du quotidien peut être très douloureux. Ce dernier peut donc entraîner un burn-out conjugal.[/highlight]
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la rupture n’est pas la seule solution à envisager dans ces cas-là.
En effet, dans les cas de burn-out sentimentaux, il est toujours intéressant de mettre en place une communication efficace. Elle sera nécessaire pour trouver à deux les solutions aux problèmes qui se présentent.
Quelle est la signification du burn-out scolaire, burn-out étudiant ou burn-out lycéen
Nous avons vu précédemment que le burn-out pouvait toucher les enfants.
Les lycéens et les étudiants ne font pas non plus exception à cette règle. Leur vie scolaire peut présenter les mêmes contraintes qu’une vie professionnelle avec notamment
- la pression de la réussite,
- une surcharge de travail,
- des contraintes temporelles et,
- des soucis avec les autres étudiants qu’ils côtoient au quotidien.
Tous ces facteurs peuvent devenir des facteurs de stress et entraîner un burn-out étudiant.
Les étudiants doivent également faire face à une inquiétude qui prend énormément de place dans leur vie : l’incertitude face à l’avenir.
Selon les études menées, plus d’un étudiant sur cinq est touché par un burn-out. Ce qui est particulièrement inquiétant.
À noter que ce burn-out ne touche pas seulement les jeunes sur les bancs de l’université. Il peut atteindre également les lycéens qui n’ont pas encore obtenus leur BAC.
Comme dans toutes les autres situations, il est important d’être vigilant aux symptômes afin de prendre en charge ce mal-être rapidement.
La définition du burn-out infirmier
Il semblerait que le métier d’infirmier soit particulièrement à risques lorsque l’on parle de burn-out.
Ce secteur d’activité présente plusieurs facteurs de risques. Notamment la relation avec les patients et le fait que leur vie peut réellement dépendre de la façon dont on fait ce travail.
Cette pression peut alors entraîner un syndrome d’épuisement professionnel qu’il est primordial de ne pas ignorer.
Le Magazine d’actualité « Alternative Économiques » y consacre un article sur le ras le bol de l’hôpital public.
Les symptômes sont les mêmes que pour le burn-out professionnel. Même si certains infirmiers veulent toujours dépasser leurs limites, il est essentiel de ne pas les ignorer. La mise en place d’un suivi thérapeutique sera nécessaire afin de pouvoir s’en sortir.
Il est important de ne pas oublier que, lorsque l’on est en proie à un burn-out et, malgré toute la bonne volonté du monde, la qualité de notre travail peut en pâtir.
Si vous souhaitez aller plus loin, l’Ordre National des Infirmiers (l’ONI) à publié les résultat d’une enquête sur le mal être des soignants réalisé en avril 2018.
Ce dernier indique notamment que 63% des soignants ont répondu ressentir « très souvent » au moins un symptôme d’épuisement professionnel.
–> Vous trouverez l’étude « Dépression, épuisement professionnel, mal-être : quelle réalité au sein de notre profession ? » en cliquant ici.
Burn-out : causes et symptômes
L’épuisement lié au travail provoque aujourd’hui de nombreux arrêts maladies et d’absences de longues durées chez les patients atteints par ce syndrome.
Beaucoup de personnes disent ne rien avoir vu venir et d’autres ont pu prévenir ce syndrome bien avant en appliquant des techniques essentielles et efficaces pour éviter de tomber dans cet engrenage qui peut être dévastateur chez la personne et même son proche entourage.
Le burn-out au travail peut être lié à différents facteurs tous aussi sournois les uns que des autres. Le stress en premier lieu emmagasiné à longueur de journée et sur toute l’année provoque d’importants dégâts et initie l’apparition du syndrome de fatigue extrême. Ce stress chronique lié à une charge de travail importante entraîne indéniablement un épuisement mental et physique.
L’académie Nationale de médecine révèle que « selon certains auteurs, les facteurs personnels entreraient en compte dans 40 % des causes de l’épuisement professionnel et les facteurs organisationnels dans 60 %. Parmi ces derniers, la qualité du management tient une place déterminante »
Me concernant (vous trouverez mon histoire ici), c’est un mix de petites choses qui ont fait que je me suis épuisé en 2013. Tout d’abord, la naissance de mon fils en janvier 2013. Je me levais toutes les nuits pendant plus de 3 mois pour lui donner le biberon…N’arrivant pas à me rendormir….une fatigue s’installait.
Par-dessus mon nouveau travail dans lequel je m’investissais à 200% (avec de gros problèmes de trésoreries), plus l’accident de mon père tombé d’un étage, sur la tête ont déclenché mon burn-out.
Également, mon côté « trop gentil » c’est-à-dire à ne pas savoir dire NON, n’ont certainement pas arrangé les choses !
Le salarié d’une entreprise peut être soumis à rude épreuve notamment s’il est dans une période probatoire ou si l’entreprise traverse un pic de travail important. La direction demande ainsi à ce même salarié d’effectuer plus d’heures de travail et davantage de production avec toujours plus d’effort. Mais bien souvent, le salarié qui vise l’objectif qu’on lui a donné peut aller jusqu’à sauter des déjeuners pour être certain d’accomplir ses tâches devenues gigantesques.
Ainsi, avec cette peur de ne pas terminer à temps et également la pression du supérieur hiérarchique qui souhaite toujours plus de production, le syndrome d’épuisement professionnel s’installe puis un jour le salarié finit par craquer.
Alors quoi faire pour s’en sortir ?
1 – Comprendre le burn-out pour mieux le prévenir
Il est toujours compliqué de dire à son patron que l’on en fait trop, que l’on a besoin de repos, de diminuer la pression…. Pourtant parfois lorsque la santé est mise à rude épreuve, il faut manifester un « STOP » qui permet d’alerter lorsque vos limites sont dépassées.
Le Burn-out n’est pas loin et il est même devenu trop proche. Avant toutes choses, il est important de penser à soi afin d’éviter le burn-out total qui paralysie totalement la personne.
Il faut se poser un instant et arriver à prendre conscience que quelque chose ne va pas.
Les symptômes du burn-out
Ci-dessous quelques exemples vous permettant de prendre conscience que vous en prenez la direction :
- Vous ressentez une fatigue inhabituelle au réveil
- Vous êtes souvent agacé, irrité
- Vous êtes à fleur de peau
- Votre tension artérielle est élevée
- Vous faites peut être des crises d’angoisses
- Vous êtes triste
- Vous dormez mal
- Votre alimentation n’est pas saine, vous mangez à n’importe quelle heure
- Vous ne prenez que très peu de pause au travail
- Vous avez moins confiance en vous, baisse de l’estime de soi, problème de concentration
- …..
Dans ce genre de situation, il faut savoir être égoïste et penser à soi. Vous pourriez par exemple après le travail aller au cinéma ou encore passer du temps avec vos amis. Ces moments vous permettront véritablement de penser à autres choses et à réfléchir sur ce que vous souhaitez faire ou accomplir. Vous serez ainsi en mesure de donner plus de priorités à vos activités personnelles et peut-être moins à votre propre travail.
Les professions les plus touchées par l’épuisement professionnel
Le burn-out n’est pas forcément dédié aux personnes plus fragiles, il peut aussi bien toucher les hommes que les femmes. Quel que soit votre activité professionnelle, vous pouvez être touché par le burn-out au travail. Mais certains métiers sont plus touchés que d’autres, d’après une étude du cabinet Technologia (2) (cabinet agrée par le ministère du travail, spécialisé en prévention des risques psychosociaux), nous retrouvons :
- Les agriculteurs pour 24%
- Artisans, commerçants et chefs d’entreprises : 20%
- Cadres : 19%
- Profession intermédiaire : 13%
- Employés : 10%
- Ouvrier : 7%
En juin 2015, l’Institut de Veille Sanitaire estimait que le burn-out représente environ 7 % des 480 000 salariés en souffrance psychologique liée au travail, soit un peu plus de 30 000 personnes.
Toujours selon le cabinet Technologia, le développement d’un burn-out se décompose en 4 phases bien distinctes :
- Engagement
- Sur-engagement
- Acharnement frénétique
- Éffondrement
Source technologia (3)
Visualisez bien ce schéma et tentez de savoir dans quelle phase d’épuisement vous vous trouvez ! Il n’est jamais trop tard pour réagir et inverser la tendance.
Ci-dessous, je vous présente 5 stratégies, à mon sens importantes à mettre en place pour éviter de sombrer dans le burn-out.
Éviter et Soigner le burn out
5 stratégies pour éviter le Burn-Out
1) Prendre du repos
La première chose qui selon moi est impérative à faire est de se reposer. Beaucoup de personne, et je m’inclus dedans, font l’erreur de ne pas savoir dire stop et prendre du repos avant l’explosion. Car si vous fermez les yeux sur votre stress, votre fatigue quotidienne, vos insomnies etc etc….vous finirez par craquer un jour ou l’autre. Prenez des vacances, un long week-end en famille ou entre amis… faites des choses qui vous font plaisir, que vous adorez faire.
Également regardez si vous ne pouvez pas proposer à votre patron de faire du télé travail.
Pensez à vous mettre à 90% ou à 80% pendant une certaine période.
2) Se tourner vers les bonnes personnes
S’entourer des bonnes personnes reste indispensable et même crucial. Tournez vous donc vers des personnes qui sauront vous faire rire, des personnes toujours de bonne humeur. Imaginez une seconde que vous passiez votre entière journée avec des personnes broyants du noir, des pessimistes, des « râleurs » voire des dépressifs, comment pensez-vous être à la fin de la journée ?
Le mental de chacun d’entre nous est nettement influencé par les personnes de notre entourage quotidien. Il y a ainsi plusieurs catégories de caractères ou des comportements qui peuvent donner de l’énergie ou au contraire vous en faire énormément perdre. Les personnes dynamiques qui vous pousseront vers l’avant seront vos alliées. Cependant, avoir trop de personnes négatives dans son entourage a tendance à vous tirer plutôt vers le bas. Bien évidemment on ne choisit pas forcément sa famille mais on peut choisir ses amis. Faites donc un tri et laissez davantage de côté ceux qui vous entraînent plutôt vers le sous-sol, afin de ne pas amplifier davantage cette sensation de mal-être.
3) Avoir un soutien social
Un soutien social reste primordial afin de ne pas tomber dans ce burn-out. Une personne seule aura forcément plus de difficultés qu’une personne accompagnée au quotidien.
Au travail, il vous faudra apprendre à déléguer quelques tâches pour ne pas être sur tous les fronts. C’est indispensable pour vous permettre de souffler mais également prendre du temps pour accomplir d’autres missions et ne pas forcément répéter sans cesse les mêmes.
En dehors du travail, n’hésitez à parler à votre entourage (conjoint(e), ami(e), parents…) de ce que vous ressentez, de vos problèmes. Une oreille attentive vaut son pesant d’or, je vous assure, vous ne vous sentirez plus seul dans ce combat.
4) Faire du sport
Beaucoup de personnes assez fatiguées et en manque d’énergie se disent qu’elles ne peuvent pas faire du sport. C’est une erreur, pratiquer une activité physique vous procurera un bien-être certain. L’idéal serait alors de faire du sport de 2 à 3 fois par semaine environ. Ne pratiquez cependant pas un sport que vous n’aimez pas, il faut que vous ressentiez du plaisir. Les premières sorties pourront être fatigantes mais vous verrez que les prochaines seront un pur bonheur et vous en demanderez davantage.
Pensez également à vous motiver lors de vos séances sportives et récompensez-vous. Si vous avez un peu de mal lors des premières, vous pouvez toujours vous équiper de musique pour vous motiver davantage.
Le sport est une véritable réponse au burn-out. Une activité physique régulière permet d’éviter l’épuisement physique total grâce à la sécrétion des fameuses endorphines bénéfiques au corps humain. Ainsi, une personne qui travaille beaucoup pourra éviter cet éventuel burn-out si dangereux et véritablement déstabilisant.
Bien évidemment, la pratique d’un sport suscite de correctement s’alimenter et s’hydrater également suffisamment pour donner à son propre corps l’énergie nécessaire à une activité physique intense.
Attention tout de même à une pratique du sport devenue trop importante au final. Certaines personnes qui pratiquent le sport pour limiter les effets d’une fatigue personnelle trop importante peuvent se fatiguer plus que de raison. Il faut donc mesurer ses efforts et ne pas aller au-delà de ses propres capacités physiques.
5) Bien s’alimenter
Vos journées professionnelles sont souvent à rallonge et beaucoup de stress est ainsi emmagasiné. Vous vous sentez alors véritablement fatigué. Mais vous mangez souvent mal et trop vite car les tâches à accomplir sont nombreuses et les objectifs sans cesse revus à la hausse.
L’alimentation joue pourtant un rôle prépondérant vis à vis de votre énergie. Manger de manière saine et à heures régulières vous permettra d’augmenter vos réserves utiles à votre énergie.
Les aliments absorbés jouent également un rôle dans cet objectif d’acquisition d’énergie. Si par exemple un soir de semaine vous mangez de manière bien trop grasse, votre sommeil en sera nettement perturbé car la digestion sera bien plus compliquée. Vous vous levez donc le matin particulièrement fatigué et aussi assez énervé car la nuit n’a pas été reposante. Cela se traduira également par un mental en berne. Vous l’aurez donc bien compris, le mental est en étroite relation avec votre énergie.
Je vous conseille de vous rendre sur le Blog de Rachida qui vous fournira toutes les informations nécessaires pour avoir une alimentation saine www.santezvousbien.com.
Certains aliments ont d’excellentes vertus pour lutter contre la déprime et la fatigue. En voici quelques uns :
Le chocolat :
Le chocolat est le premier aliment plutôt plaisant que nous aimons manger à n’importe quel moment. Cet aliment est ainsi idéal pour se faire plaisir au quotidien mais également pour améliorer son équilibre émotionnel.
J’ai toujours une tablette de chocolat noir (70% pas plus car sinon je trouve cela trop amer) dans le tiroir de mon bureau.
Quand on ne se sent pas bien et un peu déprimé, il paraît que manger un peu de chocolat permettrait d’augmenter son équilibre émotionnel.
Cela se traduira directement par l’augmentation de la sérotonine, un neurotransmetteur apportant des vertus très apaisantes. Le chocolat noir est aussi riche en magnésium et à une faible teneur en sucre
Les poissons et les crustacés
Savez-vous également qu’une alimentation riche en Oméga 3 permettrait d’instaurer un traitement efficace contre la dépression majeure. Une étude a démontré que le risque de dépression est réduit de 20% chez les hommes et de 16% chez les femmes qui ont un régime riche en fruits de mer.
Les chercheurs apportent l’hypothèse que les oméga-3 peuvent changer la structure du cerveau et modifier l’activité de la sérotonine (hormone chargée de réguler l’humeur) et la dopamine (l’hormone du bien-être).
La banane et le kiwi
Riche en magnésium et en potassium, la banane est un excellent aliment anti-stress. Le kiwi quant à lui très riche en vitamine C vous donnera de l’énergie.
La gelée royale et le ginseng
Ils favorisent le tonus en général et permettent d’augmenter la bonne humeur de chaque personne. N’hésitez donc pas à en prendre de temps en temps afin d’être bien et surtout de rehausser votre capital bien-être et état moral.
Vitamine B9
La vitamine B9 est également idéale en tout point de vue, l’acide folique sous sa forme synthétisée sert de complément. Le folate est naturellement présent dans les aliments. Les personnes dépressives ont des taux de folates plus bas, une augmentation de cette molécule permettrait alors d’éviter la déprime ou la réduire de manière efficace.
En revanche pensez à limiter la consommation d’aliments riches en sucres
Le sucre plutôt raffiné est lié à certaines dépressions. Une étude a été menée au Canada afin de démontrer qu’une corrélation a été établie entre la consommation de sucres raffinés et la dépression. Il faudra donc plutôt s’orienter vers la consommation de desserts sans sucres.
Comment se défaire des anxiolytiques et des antidépresseurs
Comme nous l’avons vu précédemment le burn-out résulte d’un stress chronique et d’une fatigue emmagasinée qui finit par épuiser la personne. Celle-ci se retrouve alors dans l’incapacité de gérer ses émotions mais également sa propre situation psychologique.
Durant ce passage difficile de votre vie, votre médecin vous aura très certainement prescrit des anti-dépresseurs et il faudra penser un jour ou l’autre à en arrêter la consommation.
1) Gérer le traitement après burn-out
Le burn-out et la dépression sont intimement liés. Les symptômes s’apparentent à un état dépressif mais également d’épuisement total. Mais alors , quels traitements les médecins prescrivent-ils pour contrer ses effets et éviter une rechute potentielle ?
Les antidépresseurs pour guérir le burn-out
Beaucoup de praticiens choisiront la voie médicamenteuse qui consiste à prescrire des anti-dépresseurs. Ces médicaments sont souvent assez forts (cela dépend des doses prescrites) et parfois non supportés par les patients avec des effets indésirables comme la fatigue et l’endormissement.
J’ai pris pour ma part du Seroplex 10mg pendant près de 3 ans. J’ai vu tout et n’importe quoi au sujet de cet antidépresseurs mais sur moi je peux dire que cela m’a sauvé. Hormis le fait d’avoir pris 10 kg (que jai reperdu depuis), cela m’a permis de mieux gérer mes émotions et de retrouver de l’énergie. Je dormais mieux, je mangeais mieux et mes crises d’angoisses ont fini par disparaitre…
Puis un jour j’ai décidé d’arrêter de le prendre. J’ai donc commencé par couper le médicament en 2, j’alternais donc la prise de 10 mg et de 5 mg. Puis je suis passé à 5 mg et petit à petit je ne le prenais qu’1 sur 2. Puis 1 jour sur 3 et j’ai fini par arrêter. J’y suis allé tout en douceur.
Les solutions naturelles contre l’épuisement professionnel
Mais il existe aussi des traitements naturels qui évitent d’opter pour la voie anti-dépresseurs (mais je pense réellement que si vous êtes réellement en Burn-Out la prise de médicament est impérative).
Echangez avec votre médecin traitant afin de trouver l’accompagnement adapté à votre situation.
Je rappelle que le sport est en effet un excellent remède contre les médicaments. Une activité physique régulière permet de redonner au corps du tonus mais également de prendre sa dose d’endorphines.
Egalement vous pouvez vous tourner vers le Saphran qui est un excellent antidépresseur au naturel.
Pour aller plus loin : Quels anxiolytiques naturels pour guérir l’angoisse et l’anxiété ?
2) Qu’est-ce que les endorphines ?
Cette hormone du plaisir est libérée par le cerveau et plus précisément par l’hypothalamus via la glande nommée hypophyse. Pendant et après le sport, celles-ci sont donc libérées dans le corps et notamment plus particulièrement pendant la course à pied. C’est donc un véritable médicament anti-stress qui permet d’éviter la prise des antidépresseurs et tous les symptômes liés au médicament lui-même.
La pratique du sport permet de contrer les effets de l’angoisse, l’anxiété ou encore la dépression. Bien évidemment d’une personne à une autre, le sport ne peut pas combler entièrement un syndrome profond de dépression ou d’épuisement professionnel mais il permettra de réduire voir totalement supprimer cette prise d’anti-dépresseurs.
Les effets de l’endorphine sont similaires à ceux des anti-dépresseurs mais de manière totalement naturelle. C’est euphorique pour la personne qui effectue son sport et agit comme des anxiolytiques. Le sport est donc le parfait traitement post burn-out et il évite souvent de faire appel à des traitements assez contraignants en effets indésirables.
Après le burn-out, retour au travail ?
Après avoir traversé un burn-out, une étape plutôt très compliquée de votre vie, il faut mettre en place une véritable stratégie afin de ne pas retomber dans le piège. Vous pourriez ainsi décider d’être pris en charge par un médecin généraliste qui vous conseillera sur les différentes options se présentant à vous afin de ne pas rechuter ; car c’est un cercle vicieux qui peut malgré tout revenir si on ne met pas en place des choses pour l’éradiquer complètement.
Comment éviter le burn-out
Ci-dessous une liste des choses à mettre en place pour éviter un nouveau Burn-Out et pourvoir revenir au travail plus sereinement :
- Se faire accompagnez par un professionnel de la santé (psychologue, psychanalyste, coach burn-out….)
- Revoir sa façon de travailler
- Faire du sport ou pratiquer une activité physique (danse, yoga, footing, natation…)
- Apprendre à dire NON
- Savoir prendre des pauses au travail
- Connaître et pratiquer régulièrement des exercices de relaxation (techniques de respirations, EFT….)
- S’essayer à la méditation, l’auto hypnose, l’aromathérapie….
- Apprendre à avoir confiance en soi
- Avoir une bonne hygiène de vie, et manger sainement
- Se faire du bien, s’accorder impérativement des moments de bien-être (ciné, sorties avec les amis, dîner avec son conjoint, vacances….)
[highlight]La liste peut être encore longue, n’hésitez pas à me dire ce que vous avez mis en place ou ce que vous mettez en place pour éviter l’épuisement au travail ?[/highlight]
Revenir au travail après un burn-out : Un retour progressif
Le retour au travail après un burn-out peut être une certaine épreuve pour vous. Vous pourriez peut-être discuter avec votre employeur d’un retour progressif et non stressant pour reprendre petit à petit votre activité. Des aménagements devront être mis en place coté direction afin de ne pas reprendre à un rythme effréné dès la reprise. Un médecin du travail pourra vous suivre et ainsi vérifier que votre retour s’effectue dans les meilleures conditions possibles ; avec douceur et avec le moins de stress possible.
Egalement, avant de revenir au sein de votre entreprise, la semaine précédent la reprise, renseignez vous sur l’actualité de la société. Appelez un collègue ou un collaborateur, cela vous permettra de diminuer l’appréhension de la reprise.
Enfin, pour ceux qui veulent changer de vie, faites un bilan de compétence et envisagez une reconversion professionnelle.
Pour aller plus loin : Réussir sa reconversion professionnelle, la méthode pas à pas !
Pour finir, au risque d’en choquer certains, je suis bien content d’avoir fait mon burn-out. Evidemment, j’en ai bavé mais grâce à cet épuisement professionnel, je me connais définitivement mieux. J’ai évolué, je vis les choses différemment, je profite du moment présent. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre à des moments difficiles et celui là en faisait parti. Mais tel les cendres d’un phénix je suis revenu à la vie, tout comme vous, vous arrivez à le faire !
N’hésiter pas à laisser vos commentaires et à partager !
À votre santé
niko
(1) Soler JK. Burnout in European family doctors: the EGPRN study. Oxford: Oxford University Press; 2008.
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